Initialement publié chez les copains d'Indie Rock Mag, le top 10 de votre
serviteur est à redécouvrir sur Kaput Brain webzine.

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10. Fantöms – Fantasma
Avec son post-hardcore à la sauce mexicaine, Fantöms exulte une fantasmagorie très personnelle portée par les voix diaboliques du grind. Une très belle surprise de la scène bordelaise, auteur depuis peu d’un nouvel EP plus que conseillé.
 


9. LANE – A Shiny Day
Il y a quelques mois encore, un retour aux affaires même partiel des frères Thugs semblait impossible. S’associant pourtant avec deux autres membres de Daria, LANE réactualise une formule éprouvée sans lassitude : un mur de guitares supersonique à la mélodicité pop appuyé par des rythmiques soutenues.

 


8. Ultra Zook – s/t
Musique enfantine pour adultes, Ultra Zook écume depuis quelques années déjà les scènes de France. Ce premier album tardif prolonge cette farce subtile, à mi-chemin entre les musiques tropicales et le math-rock sous champignons. Une bouffée d’humour libératrice.

 


7. Moyan - Hypnic Fall
Actif sur Strasbourg depuis cinq ans, Moyan livre un nouvel opus réussi, évitant l’écueil d’un post-rock codifié à l’extrême. Hypnic Fall évoque ainsi les sonorités d’Asie quand il ne plonge pas dans un psychédélisme rétroactif tout aussi plaisant. Le groupe s’avère aussi à l’aise en studio qu’en live pour diffuser sa poésie gracieuse.
 


6. Russian Circles – Blood Year
Si son septième album n’est pas révolutionnaire, Russian Circles retrouve un certain standing perdu aux yeux des puristes avec Geneva. Les titres s’enchaînent avec efficacité grâce à leurs riffs sombres et accrocheurs, toujours auréolés de rythmiques flatteuses. Les fans de la première heure trouveront ici un repenti honorable.

 


5. Alber Jupiter - We are Floating in Space
Duo basse/batterie repéré cette année par les Transmusicales, Albert Jupiter flotte bien loin dans le cosmos pour répandre ses boucles krautrock spatiales aux riffs simples mais aux sonorités précises. Une expérience à vivre sur scène, d’autant que les deux musiciens s’avèrent extrêmement sympathiques.
 


4. Lost in Kiev – Persona
Récemment signé chez Pelagic Records, Lost in Kiev continue sa progression à travers des compositions plus que jamais élaborées et une thématique dystopique forte et personnelle. Un album à apprécier dans ses moindres détails, en attendant un retour en 2020 au Dunk!festival ?

 


3. Miët - Stumbling, Climbing, Nesting
Grande année pour Miet, bassiste soliste nantaise depuis 2014, qui sort cette année son premier album, torturant son unique instrument pour créer des boucles hypnotiques empreintes de noise industrielle. Une pétite sonore qui va faire parler d'elle en 2020.
 

 


2. Tendinite – Back in the Storm
Antagoniste à la scène électro rémoise actuelle, Tendinite évite la foulure pour éructer avec élégance son street punk incisif. Aussi énergique que précis, le trio réduit à l’essentiel ses compositions, proposant un EP monolithique court mais intense. Les spectateurs du Cabaret Vert en août dernier ont dû se régaler.


 


1. Lysistrata – Breath In/Out
En tournée à travers le globe depuis 3 ans, Lysistrata livre dans l’urgence un album fiévreux sans concession. Le trio étonne décidément par ses qualités d’interprétation et d’absorption. Voilà un digne représentant du rock « post un peu tout » pour les grandes scènes de France, attendu cette année au Hellfest.

 

Baron Nichts

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