Interview d'un jaki
26 juin 2012Le festival de musiques actuelles Requiem pour un jaki fera de nouveau sa symphonie le week-end à Lunéville. Parfait prétexte pour une interview de Florent, responsable communication et programmation de l'événement, "jakidiens" de la première heure !
Kaput Brain : Pour commencer, peux-tu raconter la fabuleuse histoire de Requiem pour un jaki ?
Florent : Ben, c'est pas d'hier que le festival s'est monté ! En réalité, c'est la septième édition cette année et ça fait un bout de temps qu'on progresse, car à la base, à 15 ans, on avait fait un festival où la scène était une charrette et les lights des spots de jardins ! Donc je crois qu'on peut dire que c'est l'histoire d'une bande d'amis qui voulait développer les musiques actuelles sur le lunévillois et proposer un événement avec l'ambition de tisser du lien et de mettre l'accent sur certains sujets.
KB : Quelles sont tes motivations pour ce festival ?
F : Personnellement aucunes. Par contre, avec l'ensemble de l'association on souhaite pouvoir continuer à proposer des groupes nationaux accompagnés de locaux et régionaux. Si possible continuer aussi à développer des projets interculturels en grande région ainsi que de garder la convivialité que l'on porte depuis plusieurs années.
KB : Pourquoi ce nom un rien … déjanté ?
F : Ben alors là, j'ai tout entendu à ce sujet. Ben j'ai franchement rien de fifou à te dire si ce n'est la vérité. Alors à 15 ans, pour la 1ère édition, nous cherchions un nom. A cette époque, les Jackass faisaient fureur et on s'était rebaptisé « les jakis ». Requiem for a dream nous avait fichu un coup à tous et de là un gros délire nous a fait assimiler les deux. Et paf, ça fait des Chocapics !
KB : Babylon Circus, Karpatt, la Casa Bancale … que du beau monde cette année ! Comment s’est fait la programmation ?
F : On voulait un retour aux sources ! Ce qui a fait notre image, c'est la fête responsabilisée. On voulait donc retourner dans le festif. On cherchait du ska, de la chanson française. Babylon Circus, Flying Orkestar, La casa bancale constituent vraiment le son qui caractérise l'ambiance qu'on veut proposer aux festivaliers !
Babylon Circus, Karpatt, la Casa Bancale : les trois maitres de la grande messe
KB : Aux côtés des groupes présents sur scène sera installé le Hameau de jaki. Tu peux m’en dire plus à son sujet ?
F : Le bourgmestre t'en parlerait mieux que moi. C'est un faux-vrai petit village, celui de Jaki, avec sa déchetterie (centre de tri sélectif), son école (Arbra'zik), son théâtre (Compagnie de l'âme et du colon), sa place centrale (la scène B), son centre commerciale (restauration sur place), sa banque et ses nombreuses animations (Antre sonore, jeux délirants...). Ce sera « the place to be ».
KB : Des nouveautés à signaler pour ce cru 2012 ?
F : Ouaip ! Toujours dans le but d'être au centre du développement durable, on a travaillé sur l'accessibilité. Le festival est donc accessible aux personnes en situation de handicap. Il est également accessible au niveau financier puisqu’il est gratuit le deuxième jour.
KB : Malgré la bonne volonté de ta bande, n’est-il pas trop difficile de se faire son trou parmi les festivals de l’Est ?
F : Ben je ne pense pas non ! Il y a l'ogre Eurockéennes, le grand frère JDM, puis toute une fraterie d'événements qui chacun possède leurs propres caractéristiques. Nous n'avons pas la prétention de remplacer le Sziget ou le Reading festival, on veut juste proposer aux gens de la région un événement de qualité.
KB : Combien de spectateurs espères-tu cette année ?
F : Moultes ! 800 et 2500 (c'est plus une fourchette ça c'est un râteau !)
KB : Un petit mot pour conclure ?
F : C'est toi le clure. Merci
Pour plus d'infos sur le festival, direction le site officiel !